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Xiaomi attaque les Etats-Unis en justice pour ne plus être répertoriée comme une société militaire

Considéré comme une entreprise liée à l’industrie de l’armement, et sous la coupe du gouvernement chinois par les Américains, le géant Xiaomi ne peut plus profiter d’investissements venus des Etats-Unis. Il en a pourtant besoin. Il attaque donc la décision de l’administration Trump en justice.

Xiaomi attaque les Etats-Unis en justice afin de pouvoir de nouveau profiter… d’investissements américains. À cause de la décision prise par l’administration Trump, qui la classe parmi les « sociétés communistes chinoises militaires » à risque, le fabricant de smartphones, aspirateurs connectés et autres trottinettes électriques chinois n’a plus la possibilité de proposer ses actions sur les marchés américains.

Seule solution pour à nouveau profiter de cette manne financière et lever les sanctions qui pèsent contre Xiaomi : passer devant les tribunaux américains pour faire annuler la décision prise unilatéralement par l’administration Trump.

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Une décision anticonstitutionnelle et dangereuse par la santé de l’entreprise

Ses arguments sont simples et clairement définis dans la plainte que la société a déposé vendredi dernier, en fin de journée, auprès de la cour du District de Columbia et qui vise à la fois les Départements de la défense et du trésor américain.

« Désigner Xiaomi comme une entreprise militaire est anticonstitutionnel car cela prive Xiaomi de ses libertés fondamentales de manière arbitraire, sans décision de justice. »

De plus, la société chinoise affirme que ce statut peut lui causer d’énormes préjudices tant moraux que financiers, voire mettre en péril son existence.

« En privant Xiaomi des différentes sources d’investissements américaines, les mesures prises à son encontre l’empêchent de pouvoir croître et mener ses affaires correctement, de vendre ses produits, d’établir de nouveaux partenariats mais, surtout, ne vont plus lui permettre d’embaucher ou de continuer à payer ses employées. »

Enfin, Xiaomi assure, dans sa plainte, que la société n’est pas du tout sous la coupe du gouvernement chinois. Ni sous la tutelle d’une quelconque société de défense qui pourrait être, elle, proche des puissants de Chine.

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Pour le moment, aucune date de procès ou d’examen du dossier n’a été communiquée par Xiaomi ni par les autorités américaines. Ses avocats espèrent seulement que Xiaomi ne rejoindra pas Huawei sur la liste des perdants devant les tribunaux américains.

Source : CNBC

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